L'association Femmes élues de la Manche, qui fait partie du réseau national pour la parité Elles aussi, a accusé des élus UMP de harcèlement à l'égard de la candidate NC, qui s'est maintenue au second tour des sénatoriales dans le département, aidant la gauche à y garder un siège.
Entre les deux tours, des élus UMP ont apostrophé Anne-Marie Cousin "dans des termes d'une extrême violence", affirme, dans un communiqué reçu mardi, cette association qui revendique 340 membres.
Le soir du premier tour "la machine de guerre de l'UMP s'est mise en route: injures, insultes, menaces incessantes ("On va lui faire la peau", "On va te casser", "On va s'occuper d'elle"...), harcèlement", affirme l'association présidée par l'ex-adjointe au maire de Cherbourg, Huguette Legros (DVG).
L'association ajoute que "cependant la candidate centriste a reçu des messages de soutien de militants UMP réprouvant lespratiques des leurs dans la Manche".
«Elle est démolie»
Mme Cousin n'était pas joignable dans l'immédiat. "Elle est démolie. Elle n'est pas en capacité de porter plainte", a déclaré Mme Legros, par ailleurs vice-présidente de Elles aussi.
Interrogée par l'AFP entre les deux tours, la conseillère régionale NC avait dit être l'objet de "pressions extrêmement fortes jusqu'au plus haut niveau de l'Etat".
Le député UMP et président de la fédération manchoise du parti, Philippe Gosselin, interrogé par l'AFP, a de son côté assuré qu'il n'y avait eu "aucune consigne de l'UMP d