Avec quel état d'esprit prenez-vous vos nouvelles fonctions?
Je sens flotter dans notre pays un parfum d'alternance. Je sens cette envie. Au niveau du groupe socialiste au Sénat et plus largement de toute la gauche sénatoriale, nous avons une responsabilité qui est à l'aune de cet événement historique. Nous devons conforter par le rassemblement cette majorité de gauche dont le groupe socialiste sera le pivot, mais nous devons le faire dans le respect de nos partenaires que sont les communistes, les radicaux et les écologistes. C'est pourquoi j'ai appelé mes collègues socialistes à partager les responsabilités.
Vous parlez des présidences de Commissions?
Un accord a été trouvé avec nos partenaires pour que trois des neuf présidences de Commissions du Sénat leur reviennent. Il s'agit des Commissions de la Culture pour les communistes, des Affaires sociales pour les Verts et de la Défense, cette dernière étant nouvellement créée, pour les radicaux.
Etes-vous prêt à donner à l'opposition sénatoriale la présidence de la Commission des Finances comme l'ont demandé certains de vos partenaires?
Je me suis opposé aux déclarations individuelles et incontrôlées des uns et des autres qui ne sont pas membre du groupe socialiste et qui déclaraient qu'il fallait, dans un grand élan démocratique, faire cadeau de cette présidence de Commission à la majorité nationale qui est désormais l'opposition sénatoriale. Je m'y suis opposé car le groupe soc