Jean-Luc Mélenchon prévient ses ex-camarades du PS: en 2012, ce sera fromage ou dessert. Lui ou François Bayrou. Pas les deux. «Les socialistes pensent qu'ils peuvent, dans une espèce d'ambiguïté complète, avoir à la fois M. Bayrou et Jean-Luc Mélenchon dans une coalition, a lancé le candidat du Front de gauche à la présidentielle sur RMC-BFMTV. Je leur dis: ce n'est pas possible, on ne peut pas imaginer l'un et l'autre ensemble.»
Pour le coprésident du Parti de gauche (PG) -qui a quitté le PS en 2008 refusant «la danse du centre» de son parti et de Ségolène Royal entre les deux-tours de la présidentielle en particulier - les candidats à la primaire doivent, au débat télévisé de mercredi soir, «absolument éclairer ce point de vue chacun, individuellement, pour que les gens qui vont voter votent à la fois pour une personne et pour une stratégie.»
«Pas de front du peuple avec M. Bayrou»
Mélenchon avertit le PS: il ne sera pas possible de «tout touiller dans le même pot». «Il s'agit de faire un front du peuple, poursuit-il. Vous ne ferez pas un front du peuple avec M. Bayrou qui est pour la TVA sociale et la règle d'or.»
Le message est envoyé aux trois favoris de la primaire. Ségolène Royal a répété dans sa campagne vouloir une union «arc-en-ciel» jusqu'au «centristes humanistes mais aussi la droite gaulliste». Martine Aubry gè