Une nouvelle affaire agite depuis hier le monde politique. Selon l'Express, qui dit s'appuyer sur «des sources policières concordantes», la direction du renseignement de la préfecture de police de Paris (ex-RG) aurait «reçu l'ordre d'enquêter», début 2011, sur la journaliste de Direct 8 Valérie Trierweiler, compagne de François Hollande. La préfecture de police de Paris a immédiatement démenti «l'existence» même d'une note et de «toute demande d'enquête», affirmant que «les services de renseignements n'interviennent en aucune façon dans les domaines politique et privé».
Depuis Chambéry, Hollande a dénoncé une «pression tout à fait inacceptable» et demandé que toute la lumière soit faite. «Si c'était confirmé, ça appellerait une responsabilité politique et judiciaire, a-t-il mis en garde. […] Ça en dirait long sur la dérive du pouvoir actuel» et «sur la manière dont la droite envisage de mener cette campagne». Et le favori des sondages d'interpeller directement Claude Guéant : «Le ministre de l'Intérieur et le préfet de police doivent dire la réalité.»
«Choquée». Valérie Trierweiler a fait part de son «besoin d'encaisser» avant de répliquer via un communiqué de son avocate. Décrivant sa cliente comme «très choquée», Me Frédérique Giffard a assuré que «le démenti de la préfecture de police ne suffit pas à dissiper son trouble. Valér