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La primaire, «processus moderne qui convient à droite comme à gauche»

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François Fillon adhère à ce processus démocratique de choix des candidats.
Le Premier ministre François Fillon, le 7 septembre 2011, à l'Assemblée nationale. (© AFP Patrick Kovarik)
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publié le 5 octobre 2011 à 18h40

François Fillon, tout en excluant ce cas de figure pour 2012, a estimé mercredi que la primaire était un "processus moderne qui convient à droite comme à gauche", rappelant que l'UMP y avait déjà eu recours, "notamment lors des dernières élections municipales à Paris".

"Je pense que c'est un processus moderne qui convient à droite comme à gauche, pour toutes les élections", a déclaré le Premier ministre, interrogé sur la primaire socialiste lors d'une conférence de presse commune avec son homologue québécois Jean Charest.

Le chef du gouvernement, parfois présenté comme un possible recours pour 2012 face à l'impopularité persistante du chef de l'Etat, a toutefois soulevé une exception, expliquant qu'il n'y avait "pas de primaire pour le président de la République lorsque celui-ci se représente".

"C'est un processus (les primaires, ndlr) que nous avons nous-mêmes dans les statuts de l'UMP pour la désignation de candidats aux futurs grandes élections, à condition évidemment de ne pas avoir comme c'est le cas aujourd'hui un président de la République sortant", a-t-il expliqué.

Pour le reste, "il est naturel qu'il y ait un processus démocratique de choix des candidats (...). C'est un processus auquel pour ma part j'adhère et qui, encore une fois, fait partie des statuts de l'UMP", a-t-il répété.

Alors qu'on prête au Premier ministre la volonté de se présenter aux législatives à Paris en 2012, puis aux municipales de 2014, François