La "démondialisation" servie en amuse-gueule aux clients du luxueux Fouquet's, Arnaud Montebourg en rêvait. C'était sans compter les difficultés d'organisation et une fin de campagne sur les chapeaux de roue qui ont fait reculer le candidat socialiste à la primaire. Montebourg souhaitait poser son "stand-up parapluie" - un décor dépliant résumant ses propositions pour 2012 - sur les Champs-Elysées jeudi à l'heure du déjeuner. "Problème de sécurité", a constaté l'équipe de campagne. Qui s'est donc mise à la recherche d'un autre lieu parisien "autant porteur de sens politique mais pas forcément le même" (sens politique). Depuis 2007, le Fouquet's est devenu le symbole de l'époque "bling bling" de Nicolas Sarkozy, qui y a fêté sa victoire à la présidentielle entouré de patrons du CAC 40 et de vedettes.
De toutes façons, ce "stand up" de jeudi pose "des problèmes d'organisation et d'agenda", confie Aquilino Morelle, le directeur de campagne de Montebourg, précisant qu'aucune demande officielle n'avait été déposée à la préfecture de police de Paris. Le député de Saône-et-Loire a en effet prévu un déplacement en banlieue parisienne le matin puis dans la Nièvre un peu plus tard dans la journée. Soit une journée de campagne ultrachargée avant un vendredi de la même eau, à quarante-huit heures du premier tour. Et puis, euphémise Morelle, entre les touristes et les habitants du cossu VIIIe arrondissement de Paris, "sur les Champs-Elysées, les gens qui peu