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Libération
Récit

Primaire PS : le débat de la fin

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Malgré quelques escarmouches, les candidats à l’investiture ont joué collectif lors de la troisième émission.
publié le 6 octobre 2011 à 0h00

«Le débat décisif» ? C'est ce que BFM-TV avait écrit hier soir en bas de l'écran avant le troisième round télévisé entre candidats à la primaire. Après une grand-messe un peu solennelle sur France Télévisions mi-septembre, un débat un peu plus vivant mais sans attaque frontale ni KO sur i-Télé, les six postulants à l'Elysée se sont retrouvés dans le décor bleuté de la chaîne câblée à quatre jours du premier tour. Trois séances de brainstorming socialiste en prime time ont fait émerger les techniques des deux favoris : François Hollande qui se comporte comme le chef d'équipe présidentielle, laissant parler ses camarades avant de commenter et d'arbitrer leurs propositions, Martine Aubry qui multiplie les rappels au projet présidentiel du PS, en première secrétaire, se pose en rassembleuse - «nous sommes tous d'accord…» - tout en exigeant de la concision, une manière de faire valoir son expérience gouvernementale. «Le fait que beaucoup de gens aient regardé les deux premiers débats - 5 et 3,5 millions - montre que la gauche cherche son champion», se félicite Pouria Amirshahi, de l'équipe Aubry juste avant l'antenne. «L'image de la confrontation positive et démocratique est passée dans l'opinion. Je pense que pour le dernier soir, on peut se permettre d'insister sur les éléments distinctifs», anticipait-il.

Raté ! Ça commence par une ode collective à l'Europe comme remède à la crise. Mais avec 21 pays dirigés par les conservateurs sur