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Libération

Aubry, redémarrage en cote

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La Lilloise a déjà planifié son entre deux tours.
publié le 10 octobre 2011 à 0h00

Pas une once d'abattement dans l'équipe de Martine Aubry hier soir. «Vous voulez rire ? Il y a moins d'une semaine, on nous disait qu'il n'y aurait pas de deuxième tour», se marre François Lamy, son directeur de campagne. Au final, François Hollande termine juste en dessous des 40%, et Martine Aubry au-dessus des 30%. «C'était l'un de nos objectifs», explique Lamy. D'autant que, en milieu de soirée, l'écart était en passe de se resserrer. «Martine n'est pas larguée, loin de là», se félicite Pascale Boistard, secrétaire nationale du PS chargée de l'organisation. «On aborde le deuxième tour en dynamique», claironne sur le même ton Olivier Dussopt, porte-parole de la maire de Lille pour la primaire.

Partie tard en campagne, après l'implosion de Dominique Strauss-Kahn, elle a semblé trouver le tempo en toute dernière ligne droite. «On appelle ça une montée en puissance, si François veut, je lui expliquerai comment on fait. Parce que le favori qui faiblit dans la dernière semaine, quand même…» raille un des conseillers de l'ex-première secrétaire du PS.

A la fin de sa campagne, Martine Aubry a inventé un slogan mobilisateur : «Contre la droite dure, il ne faut pas une gauche molle», visant François Hollande. Et cherché à renverser les critiques sur son côté pète-sec. «Oui, j'ai du caractère, certains disent mauvais caractère. Mais il en faudra pour dompter les banquiers», avait-elle lancé mercredi soir devant 2 500 part