Plus de 2,5 millions d’électeurs dimanche, mais des lendemains de fête difficiles. Le bras de fer entre les deux qualifiés pour le second tour, François Hollande et Martine Aubry, s’est durci. Avec seulement 8 points d’écart, le premier mène la danse, mais la seconde compte bien l’étaler. Encore faut-il prendre du muscle avant le scrutin de dimanche. D’où une drague tous azimuts lancée hier par leur équipe pour récupérer le maximum de voix des candidats défaits au premier tour. Avec pour principale cible le pactole des 17% de voix recueillies par Arnaud Montebourg.
7 heures.. Beau joueur, le troisième homme de la primaire, Arnaud Montebourg, se réveille «ému» par les larmes de Ségolène Royal, qu'il a reléguée en quatrième position, sous la barre des 7%. Ancien porte-parole de la candidate à l'Elysée en 2007, il lui envoie un SMS et rendez-vous est pris pour le milieu de matinée.
08 h 40. Dans les locaux de France Inter, Benoît Hamon, partisan de Martine Aubry, et Aquilino Morelle, directeur de campagne de Montebourg, s'empaillent loin des micros mais devant témoins. La veille, les déclarations de Jean-Chistophe Cambadélis à propos des voix de Montebourg qui reviendraient naturellement dans l'escarcelle d'Aubry ont mis le feu aux poudres. «Arnaud n'a pas l'esprit aux tractations», réplique Morelle à la radio. Avant de qualifier Aubry de «candidate de substitution» à DSK, provoquant l'ire d'Hamon, par ailleurs furax de