Voici des extraits du débat qui a opposé hier soir Martine Aubry à François Hollande.
L’après-primaire
Quel que soit le résultat du second tour de cette primaire, les deux candidats jurent de leur loyauté. «Nous ferons camp l'un pour l'autre», déclare Martine Aubry qui souligne «avoir organisé dès lundi la convention de l'union après ces primaires». «C'est une évidence et une exigence. Une exigence parce qu'il n'y aura pas de victoire sans unité», renchérit François Hollande.
Gauche molle
Aubry : «Je n'ai pas besoin de m'expliquer pour dire que je ne suis pas une gauche molle.» «Je ne me suis pas senti visé quand Martine a parlé de gauche molle, réagit Hollande. Mais je ne sais pas ce que c'est qu'une gauche dure […]. Je pense que le pays a besoin d'être apaisé, réconcilié. Mais je ne veux pas non plus une gauche molle. On n'a pas besoin d'un gauche timide. Je veux une gauche qui soit solide […]. Il faut d'abord être crédible […]. Je suis dans une gauche solide et sincère.»
La règle d’or
Aubry attaque : «Quand je parle d'une gauche forte, ce que je ne veux pas, c'est le flou. Par exemple sur la règle d'or qu'avait proposée Sarkozy, tu as dit qu'il fallait la reprendre», accuse-t-elle. «Je ne suis pas pour inscrire la règle d'or dans la loi de finances, moi, j'ai dit que je veux réduire les déficits publics et relancer la croissance. 50% iront pour la réduction des déficits et 50% pour