La voilà qui croule désormais sous les éloges des hollandais, tandis que les aubrystes tout en «respectant» son choix pensent pouvoir quand-même convaincre une large part de ses électeurs. Trois jours après sa contre-performance spectaculaire au premier tour de la primaire (7% des voix), Ségolène Royal a choisi. A quelques heures du débat entre les deux finalistes, elle affiche son soutien à François Hollande, invoquant notamment la nécessité du rassemblement: «J'ai décidé de prendre mes responsabilités pour aider le plus efficacement possible à la victoire de la gauche», explique-t-elle, dans une déclaration lue à l'AFP.
Trois raisons motivent son soutien au député de Corrèze, qui a recueilli, dimanche, 38,9% des voix, avec 9 points d'avance sur Martine Aubry: «Il est arrivé en tête du premier tour et il est légitime d'amplifier cette avance, les solutions neuves que je défends seront prises en compte dans le programme du candidat.» Parmi ses propositions qui devraient être recyclées par Hollande, elle cite la réforme bancaire, «la lutte contre les licenciements, la moralisation de la vie politique avec le non-cumul des mandats et la mutation écologique de l'économie.»
«Elégance et responsabilité»
Son ex-compagnon, qui a déjà enregistré les ralliements de deux autres candidats éliminés, Manuel Valls et le radical de gauche, Jean-Michel Baylet, a salué dans l'après-midi, «l'élégance et la responsabilité de celle qui fut notre candidate en 2007 et qui sait c