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Ecolos et centristes : les nouvelles cibles

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En plus des voix de Montebourg, Hollande comme Aubry comptent sur des électeurs périphériques au PS et infléchissent leurs thèmes de campagne. En se défendant de toute tractation…
publié le 13 octobre 2011 à 0h00

D'ici dimanche, la chasse aux centristes, aux écolos et aux gauchistes est ouverte. Aller chercher aux marges du PS d'autres électeurs que ceux du premier tour est, pour les deux finalistes, l'une des clés pour emporter la primaire. «Il y a encore une réserve de voix du côté écolo pour Aubry et centriste pour Hollande. L'important pour eux est de mobiliser ce potentiel de 2-3 % de voix en plus», analyse Dany Cohn-Bendit, le leader d'Europe Ecologie-les Verts (EE-LV).

Les candidats se bornent à multiplier les clins d'œil. C'est Martine Aubry qui martèle le «rassemblement de la gauche et des écologistes» ou estime qu'Arnaud Montebourg, chouchou de la gauche de la gauche, propose «à 90 %» le même projet qu'elle. Ou François Hollande qui invoque une gauche «solide» qui a «la vérité pour principe», notamment face à la dette et aux déficits. Dans les états-majors des finalistes, on nie mordicus la moindre tractation. Tout en soupçonnant le camp adverse de s'y adonner.

Buvette. Selon le Canard enchaîné, Hollande a «évoqué à plusieurs reprises avec François Bayrou un programme commun de gouvernement». Les deux leaders s'apprécient et discutent souvent à la buvette de l'Assemblée nationale. Ils se sont rapprochés pour avoir connu une traversée du désert à la même période. Pour l'heure, ce sont les concurrents centristes de Bayrou qui l'accusent de négocier un accord législatif et l'existence d'un g