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Libération

A Paris, François Hollande à ses ralliés reconnaissant

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François Hollande, au Bataclan, jeudi soir. (© AFP Patrick Kovarik)
publié le 14 octobre 2011 à 0h00

Rassembleur pour cinq. Et tant pis pour Martine Aubry. Paris, 20 heures hier. «C'est d'être arrivé en tête qui me permet de rassembler», lance François Hollande sur la scène du Bataclan, pour son dernier meeting de la primaire qui a réuni plus de 1 200 personnes. «Je veux rassembler car il faut déjà préparer le moment de la réunion, de la réconciliation», martèle-t-il, déjà dans le coup d'après. Confiant dans sa baraka présidentielle : «Voilà trente ans que je me consacre à la politique, trente ans que j'ai conquis les mandats qui sont les miens. Rien ne m'a été donné, ce que j'ai gagné, je l'ai toujours pris à la droite.» Celui qui est arrivé en tête avec 39% des voix au premier tour remercie tous les soutiens venus à lui «sans condition, sans négociation, sans tractations, simplement avec l'esprit de servir la France».

“Merci à Ségolène"

Dans la fosse, on distingue Jean-Marc Ayrault, Bruno Le Roux, deux hollandais historiques ; la jospinie est représentée par Daniel Vaillant. Et sont aussi présents Jack Lang, Vincent Peillon, Aurélie Filippetti et Pierre Moscovici. Chaque candidat battu a droit à son compliment. «La première condition pour que la gauche soit la gauche, c'est qu'elle dise la vérité», tonne Hollande à l'égard de Manuel Valls qui vient de lui prêter allégeance au micro en se disant «avec François Hollande, dont le nom va rimer plus que jamais avec France». Mais c'est Ségolène Royal, dont la directrice de campagne, Dominique B