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En primaire, révise ton vocabulaire

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La campagne, c’est aussi un parler bien particulier, avec son lexique et ses dictons. Traduction.
Nuages de mots de la campagne primaire socialiste (Wordle/Libé)
publié le 15 octobre 2011 à 0h00
(mis à jour le 16 octobre 2011 à 10h36)

Rendons à Manuel ce qui appartient à Valls. Son Abécédaire optimiste, sorti à la rentrée, nous a soufflé l'idée (hyper originale) de revenir sur ces semaines de campagne par le truchement des mots qui en furent les vedettes. Et on commence par une danse.

Alors (on danse)

Ségolène Royal a pu ouvrir le bal de ces discours par ce tube du Belge Stromae. Parce que meilleur album aux Victoires de la musique ? Entêtant et contagieux. Sauf que gloups… Alors on danse a des paroles pas très Désirs d'avenir : «Qui dit amour dit les gosses/ Dit toujours et dit divorce.» Ou «Qui dit proches te dis deuils car les problèmes ne viennent pas seuls.»

Balladur

François n'est pas mou, il est rond. Nuance. Alors, quand la droite cherche à pointer les failles du candidat qui fait la course en tête, ça donne des attaques… de droite. Au siège de l'UMP, on raillait son côté «François Balladur». L'allusion évoque le syndrome du candidat ultrafavori des sondages six mois avant la présidentielle et qui s'écroule à la fin.

Chochotte

«Ne jouons pas les chochottes au premier chuchotement.» Entrée «c comme couillue» dans la campagne signée Jean-Christophe Cambadélis. Le strauss-kahnien passé chez Aubry met le feu à La Rochelle en demandant à ne pas «stériliser» la primaire. Pas de «primaire pépère». Hollande se sent visé, ça boude. Les hostilités peuvent commencer…
Cravate : Pièce d'étoffe de couleur or ou métal que Manuel Valls se noue autour du cou af