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REACTIONS

Hollande ? «C'est un ami»

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Ce lundi matin, la gauche a réaffirmé son unité après la bagarre des semaines passées. Et la droite entre en campagne anti-Hollande.
Au congrès du Parti socialiste, le 9 avril 2011. (REUTERS)
publié le 17 octobre 2011 à 9h56

Il y avait besoin de confirmer. D'affirmer que les images de liesse générale et de réconciliation n'étaient pas feintes. Ce matin, sur les ondes radio ou télé, ou via des communiqués, les poids lourds socialistes venaient encore fredonner l'air de la fraternité. Tandis que l'UMP poursuivait son rodage anti-Hollande. «Après le débat vient le temps du rassemblement, il n'y a que des gagnants dans cette affaire-là», a assuré Manuel Valls. L'ancien candidat à la primaire socialiste, rallié à François Hollande, a salué lundi sur Europe 1 «l'unité» du parti, réalisée selon lui dès dimanche soir, «contrairement à ce qui s'est passé en 2006» après l'investiture de Ségolène Royal. «Le rassemblement, l'unité, l'élégance – ce sont les mots qui me viennent – se sont faits dès hier soir, c'était important pour les Français qui sont inquiets pour l'avenir», s'est réjoui le député-maire d'Evry. Selon lui, «il faut une bonne coordination entre le PS et l'équipe du candidat mais ce dernier va surtout être tourné vers les Français». «C'est une étape que nous avons franchie et d'une certaine manière, tout commence», a ajouté Valls, pour qui «il n'y a aucune raison que ça ne se passe pas bien entre les équipes» du PS et du candidat. Interrogé sur les similitudes avec François Mitterrand, le seul socialiste à avoir remporter une élection présidentielle, Valls a relevé qu'ils «ont déjà un prénom commun, ils auront