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Enquête

Une convention «festive» mais «sobre» pour investir Hollande

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Le sacre grandiose d'Obama à la convention de Denver? Oubliez. Le candidats PS et ses anciens concurrents à la primaire scelleront leur réconciliation dans une ambiance plus soft. Explications scénographiques sur le rendez-vous de samedi.
Francois Hollande, sur le perron de Solférino, le soir de sa victoire au second tour de la primaire PS, le 16 octobre. (Gonzalo Fuentes / Reuters)
publié le 20 octobre 2011 à 19h07

Ce sera «convivial», «enthousiaste», «festif», ce qui vaut toujours mieux qu'austère, pessimiste et déprimant. Mais les responsables PS qui planchaient cette semaine sur la convention d'investiture de François Hollande, samedi après-midi, promettent aussi un rendez-vous «sobre», «resserré». Oubliez l'ambiance de stade avec feux d'artifice et dizaines de milliers de militants électrisés ou le sacre grandiose de Barack Obama à la convention démocrate de Denver en août 2008.

(Obama à la convention de Denver. Brian Snyder/Reuters)

L'idée, pour le candidat désigné dimanche et le PS, n'est pas de lancer sa campagne mais de clore la séquence de la primaire et de mettre en scène l'union après un mois et demi de compétition.

Décor de la convention, la Halle Freyssinet (Paris, XIIIe) porterait d’ailleurs les couleurs du PS et de la primaire, et non celle de la future campagne présidentielle. Jusqu'à 5.000 personnes sont attendues, mise David Assouline, secrétaire national à la communication - 3000 places assises et 2000 militants debout - et un écran doit retransmettre la convention à l’extérieur dès 14h30.

Par ordre d’intervention à la tribune, le premier secrétaire fédéral de Paris, Rémi Féraud, et la présidente du MJS, La