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Libération
Enquête

Pour Hollande, des flonflons mais pas trop

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Le PS fête ce samedi l’investiture de son candidat. Et met en scène les retrouvailles des rivaux de la primaire.
François Hollande, le 19 octobre, au siège du PS. (© AFP Fred Dufour)
publié le 22 octobre 2011 à 0h00
(mis à jour le 22 octobre 2011 à 10h28)

Ce sera «convivial», «enthousiaste», «festif», ce qui vaut toujours mieux qu'austère, pessimiste et déprimant. Mais ceux qui ont planché sur la convention d'investiture de François Hollande, ce samedi après-midi, promettent aussi un rendez-vous «sobre», voire «resserré». Oubliez le show mégalo dans une ambiance de stade avec feux d'artifice et dizaines de milliers de militants électrisés ou le sacre grandiose de Barack Obama à la convention démocrate de Denver en août 2008.

L'idée, pour le candidat socialiste désigné le 16 octobre, n'est pas de démarrer sa campagne mais de clore la séquence «primaire» et de mettre en scène les retrouvailles après un mois et demi de compétition. Et tant pis si le rapport d'Olivier Ferrand, du think tank Terra Nova, proche du PS et d'Arnaud Montebourg, alors secrétaire national à la rénovation, qui notait que ce «moment clé de la réunification» avait manqué en 2006, préconisait un événement sur deux jours.

Du coup, des trois projets imaginés, celui prévoyant près de 10 000 personnes invitées pour une facture autour de 500 000 euros a été remisé, et un plus modeste, avoisinant les 300 000 euros, retenu. «On a calibré ensemble, l'état d'esprit n'était pas de dépenser des sommes folles», dit un aubryste. Plusieurs raisons à ce choix. Financière d'abord, expose l'entourage du candidat qui a déjà un œil sur ses comptes de campagne. Question aussi pragmatique d'espace médiatique : le PS ayant consumé tout son temps