Menu
Libération

A la halle Freyssinet, tout le PS frissonnait

Article réservé aux abonnés
Aucun concurrent de la primaire ne manquait, samedi à Paris, pour l’investiture du député de Corrèze.
publié le 24 octobre 2011 à 0h00

Entrée des artistes : un grand rideau noir coupe la halle Freyssinet (Paris XIIIe) en deux. Samedi, entre 14 heures et 14 h 30, tous les candidats à la primaire se massent backstage. Au milieu d'un petit cercle, François Hollande se chauffe les mains sans cesse. Anxieux ? A deux reprises, il passe la tête dans une fente du rideau pour observer les milliers de socialistes qui s'apprêtent à l'introniser. Comme Barbara avant ses concerts, dont la voix résonne sous les arceaux de béton : «Quelque chose à changé, l'air semble plus léger, c'est indéfinissable… tout s'est ensoleillé.» L'hymne de mai 1981.

Nouveaux «goodies». Exit les «MA présidente» d'Aubry ou les pins rose «Nouvelle France» de Montebourg. Le Mouvement des jeunes socialistes (MJS) a bûché toute la semaine pour sortir ses slogans de présidentielle, lorgnant du côté des Etats-Unis. «H is for Hope», peut-on lire sur les tee-shirts, les bracelets et les badges, floqués du portrait du candidat à l'Elysée, les bras croisés. Il y a aussi des «Réenchantons le rêve français» sur fond tricolore. A la fin de son discours, Hollande, lui, se retrouve paré d'un immense collier de coquillages, cadeau de la délégation de Polynésie.

Melting-potes. Dans le «carré VIP», toutes les chaises blanches (en plastique) et rouges (en velours) portent une pancarte nominative. Même au dernier rang, même sur les ailes : un savant dosage entre dirigeants et p