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Libération

DSK et ses Ch’tis copains du Carlton

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La relation entre l’ex-patron du FMI, soupçonné d’avoir été le client de soirées libertines, et le réseau mis en cause dans l’affaire intéresse particulièrement les enquêteurs.
Dominique Strauss-Kahn le 29 septembre 2011 à Paris (© AFP Miguel Medina)
publié le 26 octobre 2011 à 0h00

C'est un nouveau rebondissement. Le procureur de la République de Lille a demandé, hier, le dessaisissement des juges d'instruction en charge de l'affaire du Carlton. La chambre criminelle de la Cour de cassation devra dire si oui ou non le dossier doit être transmis à une autre juridiction. L'apparition de Dominique Strauss-Kahn dans le dossier n'est sans doute pas pour rien dans cette demande de dépaysement. Car, plus que les soirées libertines, ce sont les relations de DSK avec des acteurs (lire pages suivantes) de l'affaire qu'explorent aujourd'hui les enquêteurs.

Il y a d'abord David Roquet. Chef d'entreprise d'une filiale d'Eiffage dans le Nord, il parle de DSK comme d'une simple «relation». Mais une relation suffisamment proche pour que l'ancien patron du Fonds monétaire international l'invite à Washington. C'était histoire de «visiter le FMI», a déclaré David Roquet lors de son audition. Vient ensuite Fabrice Paszkowski, militant strauss-kahnien actif dans le Pas-de-Calais. Lui aussi a été invité à Washington. Lui aussi voyait régulièrement son «ami» à Paris.

La relation entre DSK et le commissaire Jean-Christophe Lagarde est en revanche plus mystérieuse. Selon certaines sources, l’ex-patron du FMI aurait consulté ce «flic de gauche» en vue de la campagne présidentielle. Mais des proches de Dominique Strauss-Kahn affirment ne les avoir jamais vus ensemble…

Partie fine. Dans le dossier judiciaire ouvert notamment pour