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Libération

NKM accuse la gauche de négocier le nucléaire contre des circonscriptions

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Sur le programme du PS, la ministre de l'Ecologie a aussi critiqué le fait de «parler si peu de sûreté et de se concentrer» sur la question de la fermeture de centrales.
La ministre de l'Ecologie Nathalie Kosciusko-Morizet le 3 mars à Paris (© AFP Thomas Samson)
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publié le 30 octobre 2011 à 12h08

La ministre de l'écologie, Nathalie Kosciusko-Morizet, a critiqué, ce dimanche, les négociations entre socialistes et écologistes pour un accord de gouvernement en 2012, en estimant que la place du nucléaire en France «n'a pas à se négocier» contre des circonscriptions pour les législatives.

«Le nucléaire fera encore partie du bouquet énergétique pendant des décennies au niveau mondial», mais on réduit progressivement sa part en France «en faisant monter en puissance l'industrie des nouvelles technologies», «avec des emplois en France», explique l'invitée du Grand rendez-vous d'Europe1/I-télé/Le Parisien.

«La place du nucléaire en France, ça n'a pas à se négocier, "je te donne quelques pour-cent de nucléaire contre quelques circonscriptions législatives"», a attaqué la ministre, tandis que Europe Ecologie-Les Verts a fait de la sortie du nucléaire un point incontournable de leur accord avec le PS.

A propos du programme du PS, elle a trouvé «dangereux de parler si peu de sûreté et de se concentrer en matière de nucléaire sur la seule question de savoir si on ferme ou pas telle ou telle centrale». «Sous-investir dans le nucléaire est un risque pour la sûreté nucléaire», prévient NKM. Elle a aussi estimé que la s