Jean-François Copé sort la lance à incendie. Le secrétaire général de l'UMP dément ses propos rapportés par le Nouvel Obs et pas tendres à l'encontre du Premier ministre François Fillon. Il a dénoncé «la façon», «fallacieuse et même scandaleuse», dont ceux-ci «sont présentés et retranscrits».
Il a affirmé ne pas avoir «accordé d'interview» à la journaliste Carole Barjon et l'a accusée d'avoir «reconstitué une fausse interview» à partir d'une «conversation informelle de quelques minutes». Pour lui, cette «fausse interview vise à créer une opposition entre le Premier ministre et lui-même sur Paris qui n'est absolument pas le reflet de la réalité».
Dans l'entretien contesté, Copé revient sur les critiques de certains membres de l'UMP lui reprochant son manque d'empressement à condamner les propos de Rachida Dati sur Fillon. «Je n'avais aucune raison de désavouer Rachida Dati. Si je devais désavouer toutes les personnes de ma famille politique qui critiquent untel ou untel, je n'aurais pas fini». Quant à la violence des propos de Dati, il répond: «Je n'ai jamais entendu François Fillon désavouer quiconque lorsque j'étais attaqué moi-même.» Copé dit que lorsqu'il a été «violemment pris à partie par Xavier Bertrand, Christian Estrosi, Laurent Wauquiez ou Dominique Bussereau», il n'a «pas souvenir que François Fillon ait alors volé à (son) secours».
A l'inverse, il rappelle être