Marine Le Pen va découvrir l'Amérique. La présidente du Front national se rend aujourd'hui aux Etats-Unis pour un séjour d'une semaine. La future candidate à l'élection présidentielle, qui annoncera officiellement sa présence dans la course à l'Elysée le 19 novembre, veut ainsi peaufiner sa stature internationale. Même si elle s'en défend. «Je ne crois pas avoir vraiment besoin d'asseoir ma crédibilité puisque j'ai été classée dans les 100 personnes les plus influentes du monde par le Time il y a quelques semaines», s'est vantée devant la presse la députée européenne, après l'enregistrement du 250e blog de son père, vendredi.
Agenda. Moment fort de ce déplacement, la rencontre avec Ron Paul, candidat à l'investiture républicaine en vue de la présidentielle de 2012, a été annulée pour, officiellement, des raisons d'agenda. Le Texan, libertarien et isolationniste, membre des Tea Parties, a fait savoir qu'il ne pourrait pas se trouver à Washington à la date prévue pour la rencontre, c'est-à-dire mercredi. «Mais il n'est pas impossible qu'à force de coups de fil, on lui ait déconseillé de nous recevoir. En fait, au départ, cette rencontre n'était pas prévue. Elle est venue se greffer sur notre parcours», explique de son côté Louis Aliot, vice-président du FN.
«Il s'agit de nouer des liens avec des décideurs américains. Mais nous ne cherchons pas à nous rapprocher de tel ou tel parti», poursuit-il. Ainsi les collaborateurs de l