"On ou off". Publiques ou privées, les confidences de politiques à des journalistes ont trouvé hier un nouvel épisode savoureux de démentis, contre-démentis. Pour finir en aveu... d'impuissance. Tout débute quand le site du Nouvel Observateur publie une courte interview du secrétaire général de l'UMP. L'auteur de Promis, j'arrête la langue de bois crucifie François Fillon. Et tente de justifier son silence après les attaques de Rachida Dati contre le Premier ministre la semaine dernière: «Je n'avais aucune raison de désavouer Rachida Dati. Si je devais désavouer toutes les personnes de ma famille politique qui critiquent Untel ou Untel, je n'aurais pas fini».
Quant à la violence des propos de Dati, il répond: «Je n'ai jamais entendu François Fillon désavouer quiconque lorsque j'étais attaqué moi-même.» Copé dit que lorsqu'il a été «violemment pris à partie par Xavier Bertrand, Christian Estrosi, Laurent Wauquiez ou Dominique Bussereau», il n'a «pas souvenir que François Fillon ait alors volé à (son) secours». A l'inverse, il rappelle être «monté au créneau pour (le) défendre»<