Lors d'une conférence de presse jeudi après-midi, Jean-Noël Guérini, a précisé qu'il était prêt à démissionner de sa fonction... si tous les élus du PS déjà condamnés ou mis en examen le faisaient aussi.
"Si le bureau national du PS veut établir une jurisprudence Guérini, elle doit s'appliquer de la même façon à tous et partout", a affirmé le sénateur, entouré d'une dizaine de conseillers généraux PS dans son bureau.
Le PS n'a "pas le pouvoir" de le forcer à démissionner
Plus tôt dans la matinée, le porte-parole du PS, Benoît Hamon, a affirmé que la direction du parti "regrett(ait)" le refus de Jean-Noël Guérini de démissionner de la présidence du conseil général des Bouches-du-Rhône (voir LibéMarseille), mais qu'elle n'avait "pas le pouvoir" de l'y obliger.
"Il refuse de le faire, dont acte, mais c'est pour nous une situation que nous regrettons parce qu'on voit bien aujourd'hui la manière dont la droite se sert de ça", a déclaré M. Hamon lors du point de presse hebdomadaire du PS.
"Nous ne pouvons pas agir sur la présidence qui est la sienne". "Nous n'avons pas de pouvoir sur l'autorité d'une collectivité locale élue par les citoyens", a-t-il ajouté.
"Aujourd'hui, devant son refus de démissionner, nous avons peu d'instruments" mais "nous demandons au groupe socialiste au conseil général et à la fédération socialiste de veiller à ce qu'il n'exerce plus de rôle d'une manière