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FN : Marine à la peine aux Etats-Unis

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présidentielle . La visite était censée donner un peu de «stature internationale» à la candidate frontiste.
publié le 4 novembre 2011 à 0h00

Marine Le Pen pourra dire qu’elle a mis un pied au siège de l’ONU. La présidente du Front national a déjeuné hier avec quelques diplomates à la cafétéria des Nations unies à New York. Plus d’une centaine d’invitations avaient été lancées, notamment auprès de tous les ambassadeurs francophones, sauf… le français.

Cinq diplomates dont les ambassadeurs d’Israël, d’Arménie, d’Uruguay, de Trinité-et-Tobago et un représentant du Japon ont finalement rencontré la présidente du FN. L’ONU a précisé qu’elle n’avait rien à voir avec ce déjeuner, ses salles de restaurant étant gérées par un restaurateur privé qui les loue aussi pour des repas d’affaires ou des mariages.

«Pressions». Après avoir volontairement omis d'inviter l'ambassadeur de France, Marine Le Pen lui a aussi reproché d'avoir fait savoir… qu'il ne participerait pas à ce déjeuner. Censée donner un peu de «stature internationale» à la candidate du FN, cette visite aux Etats-Unis est depuis son début mardi placée sous le signe de l'improvisation et de supposées «pressions» qui empêcheraient Marine Le Pen de rencontrer qui elle voudrait.

En 1987, son père Jean-Marie Le Pen avait réussi à se glisser à une réception où figurait Ronald Reagan, et se faire photographier serrant la main du président américain. Le tout, grâce à un dirigeant de la secte Moon, qui avait introduit Le Pen à la réception, avait alors reconstitué le correspondant du Monde, Bernard Guetta.

Près d’un quart de siècle