Dissolution, élections, cohabitation... mais «effraction»? François Baroin a revisité l'Histoire, ce mardi à l'Assemblée nationale, en accusant les socialistes d'avoir pris le pouvoir «par effraction» à la suite des législatives de 1997 gagnées par la gauche.
Une sortie qui a déclenché une bronca des députés PS en séance, ce qui a conduit le président de l’Assemblée Bernard Accoyer (UMP) à lever la séance des questions au gouvernement. Un incident rarissime. (voir la vidéo)
Répondant à une question du député (PS) Pierre-Alain Muet sur le plan de rigueur annoncé lundi par François Fillon, le ministre a dit: «Est-ce du courage de mentir, de basculer dans la démagogie, de taire la vérité, de vous accrocher à ce vieilles lunes socialistes qui vous ont certes conduit par effraction au pouvoir en 1997?» Allusion, notamment, aux 35 heures.
Devant le brouhaha et le chahut, les socialistes étant quasiment tous debout dans l'hémicyle et descendus dans les travées, Baroin a renchéri: «Oui par effraction», tandis qu'Accoyer appelait en vain les députés au calme et à regagner leur siège. Et Baroin de rajouter de l'huile sur le feu: «Cela ne règlera pas l'affaire du projet socialiste si vous quittez la salle.»
«Injure très grave vis-à-vis du suffrage universel»
Après une demande d'excuses du chef de file des députés PS, Jean-Marc Ayrault, à la reprise des débats budgétaires, Ac