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PS-EELV: négociations suspendues à cause du nucléaire

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Le candidat socialiste François Hollande s'est engagé à «préserver la construction d’un EPR», alors que les écologistes ont fait de la sortie du nucléaire une condition incontournable à un accord.
François Hollande, à Tulle le 16 octobre. (Regis Duvignau / Reuters)
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publié le 8 novembre 2011 à 11h01
(mis à jour le 8 novembre 2011 à 15h57)

Les écologistes et les socialistes ont buté sur un point dur. Leurs négociations entamées au début de l'été pour trouver un accord de gouvernement pour l'après-présidentielle, sont «suspendues», après les déclarations de François Hollande sur l'EPR. Le candidat PS a-t-il voulu opposer une «fin de non-recevoir» à EELV, comme le soupçonnent certains cadres, en s'engageant à poursuivre le réacteur nucléaire de 3e génération? Les écologistes, eux, campent sur leur condition: «nous souhaitions pour demain une majorité de gauche et écologiste mais cela ne se fera pas dans un gouvernement qui est en train de construire un réacteur nucléaire», résume le négociateur Denis Baupin à Libération.fr.

Si la sortie de Hollande, lundi soir au JT de France 2, a surpris ses partenaires écologistes qui ont repris la semaine dernière les discussions, le socialiste a en fait maintenu une position déjà énoncée: il veut la poursuite de la construction de l'EPR de Flamanville (Manche). «Je préserverai la construction d'un EPR, à la condition bien sûr que toutes les règles de sécurité soient respectées», a-t-il assuré.

Une réponse de fermeté, du même coup, à