Le deuxième plan de rigueur dévoilé par François Fillon est «mou du genou», inefficace et accentue les inégalités sociales, critiquent mardi de nombreux éditorialistes qui prédisent l'annonce, tôt ou tard, d'un troisième plan.
«En fait, l'inquiétude centrale que soulève ce plan, au-delà des multiples questions qu'il suscite, c'est qu'il est mou du genou côté croissance» commente ainsi Paul Burel dans Ouest-France.
«Le deuxième plan de rigueur en trois mois présenté par François Fillon sera-t-il le +der des ders+?» s'interroge Jacques Camus dans La République du Centre. «Personne n'y croit vraiment et c'est bien là son principal défaut.» Patrick Fluckiger explique dans L'Alsace que «le plus inquiétant est que tout cela ne suffira pas», car le gouvernement «ne fait pas reculer la dette. Or c'est elle qui provoque et entretient la crise de l'euro.» Et Olivier Picard insiste dans les Dernières nouvelles d'Alsace: les mesures annoncées «risquent simplement d'être inefficaces et impopulaires pour rien».
Plusieurs quotidiens condamnent, en outre, le renforcement des «inégalités» qui s'expriment dans ce nouveau train de mesures. C'est le cas de Jean-Paul Piérot qui estime dans L'Humanité que le plan Fillon «constitue une nouvelle étape dans la démolition sociale à l'oeuvre depuis le début de la présidence Sarkozy».
François Martin, dans le Midi libre, qualifie aussi les nouvelles mesures d'«injustes et