Nicolas Sarkozy a justifié, ce mardi à Strasbourg, le plan de rigueur du gouvernement présenté la veille par «l'absolue nécessité» de réduire les déficits, et assuré avoir choisi le bon «dosage» d'effort pour éviter de peser sur la croissance.
«En 2013, on doit être à 3% (de déficit public rapporté au PIB) ... en 2016 on doit être à 0% de déficit. C'est ça le cheminement, on doit y arriver, c'est incontournable», prévoit Sarkozy lors d'un long échange avec des étudiants de l'université de Strasbourg. «Si on a la main trop lourde, on déprime la consommation et on ne retrouve pas le chemin de la croissance. Or nous avons besoin de croissance», explique-t-il à propos du plan présenté par François Fillon, «tout est dans le dosage».
«Sorcières du Moyen-Âge»
Aux critiques de la gauche et d'une partie de la droite, qui ont jugé que la deuxième vague de rigueur budgétaire dévoilée lundi faisait peser un risque sur la croissance, le chef de l'Etat a répondu que le programme «d'investissements d'avenir» permettait de «développer des gisements de croiss