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Libération

La strauss-kahnie en mode défense

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L'affaire DSKdossier
Cités dans des SMS, trois proches de DSK s’expliquent sur leurs liens avec Fabrice Paszkowski.
publié le 10 novembre 2011 à 0h00

Lapidaires et donc forcément intrigants. Les SMS récupérés sur l'un des portables de Fabrice Paszkowski, le chef d'entreprise au cœur du scandale du Carlton, intriguent les enquêteurs. «Les magistrats cherchent maintenant à savoir si Paszkowski a bénéficié de contreparties pour les soirées qu'il organisait et payait, et lesquelles», décrypte une source proche du dossier. Ils vont donc devoir déterminer pourquoi Dominique Strauss-Kahn, alors patron du Fonds monétaire international, semble avoir voulu mettre en contact son ami Fabrice, un militant socialiste du Pas-de-Calais et chef d'une entreprise de matériel médical, avec des personnalités comme Jean-Marie Le Guen, Pierre Moscovici, ou Christophe Borgel.

Rendez-vous. Sollicités, tous les trois ont accepté de nous répondre. Jean-Marie Le Guen nous a ainsi expliqué : «Il est tout à fait possible que j'ai croisé Fabrice Paszkowski une fois dans une réunion du Parti socialiste dans le Pas-de-Calais.» Mais il refuse que son nom soit lié à ce dossier. Au sujet des deux SMS dans lesquels il apparaît (lire ci-contre), il se souvient «que DSK [lui] avait recommandé de recevoir ce militant, en [lui] disant qu'il avait des choses à [lui] dire.» Jean-Marie Le Guen est alors président du conseil d'administration de l'assistance publique de Paris (AP-HP). Il quittera ce poste en juin 2010. Il reconnaît avoir reçu le chef d'entreprise au siège de l'AP-HP à la rentrée 2009. «Mais comme j'ai re