Jean-Luc Mélenchon, candidat du Front de gauche à la présidentielle, compare le candidat socialiste François Hollande à un "capitaine de pédalo" dans une "saison des tempêtes", dans une interview dans le Journal du dimanche.
M. Mélenchon affirme dans le JDD qu'il n'a "jamais cru qu'il (Nicolas Sarkozy) était battu d'avance". "Je vois bien qu'il joue beaucoup de la dramatisation et de la peur pour se présenter en champion capable de tenir la barre", poursuit l'ancien ministre.
«Hollande, Sarkozy, deux hommes d'un autre temps»
"Il peut être cru si ses opposants ont petite mine. Or que voyons-nous ? Nicolas Sarkozy est pour la rigueur, et François Hollande est pour 'donner un sens à la rigueur'", ironise M. Mélenchon.
Selon lui, les deux favoris à l'élection présidentielle "ont la même analyse de la crise". "Hollande et Sarkozy sont deux hommes d'un autre temps, ils ne voient pas la faillite du système", lance M. Mélenchon.
Pour le candidat du Front de gauche, son programme est "un programme qui coûte, mais qui rapporte aussi de nouvelles recettes". "Je voudrais en débattre avec François Hollande. Il ne répond pas. Quel mépris !" déplore-t-il.
Négociations PS-Verts: «de la carabistouille»
"C'est avec François Hollande à sa tête que le PS s'est aligné sur le Parti socialiste européen et le oui à l'Europe libérale", rappelle en outre l'ancien promoteur du "non" au référendum européen de 2005, décrivant un candidat socialiste qui "enrobe de bons mots et de petites blagues une ob