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Jean-Pierre Chevènement ne veut pas céder au «lobby» des Verts

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Pour le candidat à la présidentielle, qui s'exprimait lors de la visite d'une usine Areva, les Verts veulent «massacrer ce qui reste de notre tissu industriel».
L'ancien ministre Jean-Pierre Chevènement, le 22 août 2010 à Frangy-en-Bresse.. (AFP / Jeff Pachoud)
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publié le 14 novembre 2011 à 16h31

Jean-Pierre Chevènement, candidat du MRC à la présidentielle, a appelé lundi à "ne pas céder au lobby des Verts" qui veulent "massacrer ce qui reste de notre tissu industriel", une accusation qui a fait bondir Europe Ecologie-Les Verts (EELV).

"Je demande à ce qu'on ne gâche pas les atouts de la France. Il faut parler avec des arguments sérieux, traiter ce problème de manière responsable et ne pas en faire l'enjeu d'une carabistouille électorale, comme dirait M. Mélenchon", a affirmé M. Chevènement lors de la visite de l'usine Areva de Saint-Marcel (Saône-et-Loire), en référence aux négociations entre le PS et EELV qui semblaient achopper sur la question du nucléaire.

Les Verts, «choqués»

"On ne va pas céder au lobby des Verts qui veulent massacrer ce qui reste de notre tissu industriel", a lancé le sénateur du Territoire de Belfort durant son parcours sur le site du groupe nucléaire français dédié à la fabrication de cuves de réacteurs et de générateurs de vapeur.

Porte-parole d'EELV, Pascal Durand s'est dit auprès de l'AFP "choqué" par les affirmations de M. Chevènement. "Les fossoyeurs de l'industrie sont ceux qui pensent comme au XIXe siècle", a-t-il ajouté, soulignant qu'en Allemagne, plus de 300000 emplois ont été créés grâce à l'investissement dans des projets d'énergies renouvelables.

"Les Américains, les Allemands, les Chinois font breveter des avancées technologiques et reconvertissent leur industrie vers une économie durable et sob