L'UMP veut créer un "droit à l'achat" de leur logement pour les locataires de HLM, ainsi qu'un bail "gagnant-gagnant" qui assouplirait les procédures d'expulsion en échange d'un loyer plus faible et d'une absence de caution.
Le parti majoritaire a présenté lundi à la presse vingt propositions sur le logement, qui seront dévoilées mardi lors d'une convention intitulée "Pas de fatalité face aux défis du logement" et qui sont destinées à alimenter le projet du futur candidat Nicolas Sarkozy en 2012.
Le secrétaire général adjoint de l'UMP, Marc-Philippe Daubresse, ancien ministre du Logement, a étrillé le "bilan calamiteux" de la gauche dans le domaine du logement, affirmant que la majorité finançait aujourd'hui "130.000 logements sociaux par an" contre "41.000" sous Lionel Jospin (1997-2002).
Alors que la Fondation Abbé Pierre a appelé en septembre les candidats à la présidentielle à une "mobilisation générale pour le logement" et à "s'engager" sur une plate-forme de propositions -notamment la construction de "500.000 par an pendant cinq ans, dont 150.000 vraiment sociaux"-, M. Daubresse a indiqué que l'UMP optait "non pas pour une politique de soutien à la demande comme le PS" mais "pour une politique de l'offre".
«Politique de l'offre»
L'UMP veut déclencher "un choc d'offre" et permettre une libération rapide du foncier en luttant contre la rétention de terrains non bâtis avec "une fiscalité adaptée".