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Libération

Nucléaire: face au PS, Joly reste intraitable

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La candidate d’EE-LV a réaffirmé les exigences de son parti quant à la sortie de l’atome.
Eva Joly, samedi à Paris. A l'arrière-plan, Cécile Duflot (AFP Joel Saget)
publié le 14 novembre 2011 à 0h00

Si la semaine qui s'ouvre s'annonce cruciale dans les négociations entre socialistes et écologistes, le week-end n'a guère été mis à profit pour faciliter un rapprochement. Eva Joly est une nouvelle fois montée au créneau hier sur Canal +: «Nous ne sommes pas prêts à brader nos idées pour quelques dizaines de circonscriptions.» Un peu plus tard dans la journée, sur France 5, Cécile Duflot, secrétaire nationale d'Europe Ecologie-les Verts (EE-LV), en a rajouté en affirmant: «On est prêts à n'avoir aucun député si ça nous oblige à renier nos convictions les plus profondes.» Les écologistes n'en sont pas là, mais Eva Joly a prévenu que si François Hollande «veut battre Nicolas Sarkozy, il a besoin de nous. Lors des élections il y a des accords : on a vu le geste de Jospin qui avait abandonné le canal Rhin-Rhône, on a vu la fermeture de Superphénix… C'est la tradition de prendre en compte les exigences de ses associés ou partenaires».

«Besoin». Bref, les négociations semblent aujourd'hui dans l'impasse. Mais «nous espérons que la semaine qui reste, nous allons négocier, convaincre, je l'espère. La sortie du nucléaire ne peut pas être à moitié», a fait valoir la candidate d'EE-LV à la présidentielle. «Pour battre Nicolas Sarkozy, on a besoin de réunir nos forces», a-t-elle conclu. En réponse, Christophe Borgel, un des responsables socialistes dans ces négociations, a expliqué «continuer à travailler, notamm