Menu
Libération

Accord a minima entre PS et écologistes

Article réservé aux abonnés
La leader des Verts Cécile Duflot et Denis Baupin, en charge des questions programmatiques à EELV et négociateur avec le PS, le 19 août 2011 à Clermont-Ferrand (© AFP Bertrand Guay)
publié le 15 novembre 2011 à 12h39
(mis à jour le 15 novembre 2011 à 20h59)

Le Parti socialiste et Europe Ecologie-Les Verts sont parvenus mardi dans la douleur à un accord qui prévoit, en cas de victoire de la gauche, une coalition de leurs deux formations à l'Assemblée mais pas, pour le moment, de participation écologiste à un gouvernement.

La question nucléaire a été le principal frein à un accord plus complet.

Cet «accord politique de majorité», obtenu à l'issue de six mois de négociations, a été annoncé mardi après-midi après avoir été validé par les numéros 1 des deux partis, Martine Aubry et Cécile Duflot, à quelques heures d'un bureau national du PS devant l'entériner.

Dans un premier texte, consacré aux élections législatives, les écologistes ont obtenu de pouvoir former «un groupe parlementaire» à l'Assemblée, selon EELV, qui parle d'un accord portant sur plus de 60 circonscriptions, avec «25 à 30 députés» en cas de victoire de la gauche et «15 députés en cas de défaite».

«C'est la volonté partagée de (...) travailler à une coalition solidaire parlementaire de 2012 à 2017» et de «battre Nicolas Sarkozy», a souligné Cécile Duflot, qualifiant d'«ambitieux» le texte, qui doit encore être entériné par le conseil fédéral d'EELV ce week-end.

Ce texte dit que «nous sommes capables de faire un accord de mandature qui permettrait un accord pour les législatives» mais «pas de gouverner ensemble» à ce stade, a résumé sur BFM-TV l'eurodéputé Daniel Cohn-Bendit.

En clair, en cas