En arrière, toute ! Cinq jours après la publication d’un courrier dans lequel il menaçait la communauté urbaine de Marseille de ne plus participer au financement de deux dossiers structurants, Jean-Noël Guérini a opéré hier un énergique contre-pédalage. C’est juré : il tiendra toutes les promesses que le conseil général des Bouches-du-Rhône, qu’il préside, a signées. Il financera tout ce qui a été prévu dans un plan quinquennal en 2009. D’ailleurs, assure-t-il, il n’a jamais été question de revenir là-dessus.
Tout le monde se serait donc trompé sur les termes de sa lettre de la semaine dernière. «Je suis un homme d'honneur et d'engagements», jure-t-il, expliquant qu'il voulait seulement obtenir un peu plus d'informations grâce à cette lettre sur les projets concernés, sans pour autant remettre en cause leurs financements. Il écrit pourtant au sujet du Vieux Port, dont les travaux de semi-piétonisation, actés par les collectivités, doivent commencer prochainement : «L'engagement de principe du conseil général, que je renouvelle aujourd'hui, ne pourra être confirmé qu'au vu et en fonction du projet définitif qui sera retenu […]». Ceux qui ont pris cela pour une menace ou une remise en cause n'ont rien compris.
Or à droite comme à gauche, tout le monde s'est trompé dans le même sens, pour conclure que Guérini déclarait la guerre à Eugène Caselli, président socialiste de la communauté urbaine, maître d'ouvrage de ces projets concernés. Caselli, qui estim