Pas besoin de mettre en place un 3e plan de rigueur, a assuré le ministre de l’Economie François Baroin dans un entretien au quotidien les Echos à paraître mercredi. Une réponse directe à Bruxelles qui estime que la France devra faire preuve de plus de rigueur.
Le 7 novembre, le gouvernement Fillon a annoncé un nouveau train de mesures, le 2e de l'année 2011, pour réduire les dépenses et les déficits budgétaires de la France. «La commission (européenne) n'avait pas intégré les annonces prises le 7 novembre», a-t-il ajouté. Le ministre de l'Economie a rappelé qu'«aucun gouvernement dans l'histoire n'a pris des mesures aussi courageuses que celles que nous allons faire voter dans une période pré-présidentielle».
Il a par ailleurs souligné que, dans le budget, le gouvernement avait prévu «les marges de manoeuvre nécessaires pour tenir notre objectif de déficit en 2012 même en cas de ralentissement plus sévère». La France a récemment révisé à 1% la croissance prévue en 2012 contre 1,75% auparavant. «Même à 0,5% de croissance nous pourrions faire face» à notre objectif de réduction de déficit, a assuré Baroin.
Concernant les banques et le fait qu'elles participent à la hausse des taux sur le marché obligataire en vendant des titres de la dette française, il a souligné qu'il s'attacherait à ce qu'elles continuent à «financer l'économie» et jouent «toujours leur rôle d'investisseur institutionnel». Cependant, de nombreux économiste