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Enquête

Sur le terrain, un accord qui ne se joue pas sans fausses notes

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Aux législatives, le PS soutiendra le candidat EE-LV dans 60 circonscriptions. Mais à Paris, des voix s’élèvent contre le parachutage de Cécile Duflot.
publié le 18 novembre 2011 à 0h00

Ne pas craindre l'orage même si les éclairs redoublent : l'équipe de François Hollande et la direction du PS défendaient hier, d'une seule voix, le «bon» deal électoral topé mardi avec Europe Ecologie-les Verts, qui sème pourtant la discorde, côté socialiste, à Paris et Lyon. «Il y a 60 départements où ça se passe bien et 2 où c'est plus sensible», comptabilise Christophe Borgel, coartisan de l'accord. Comprendre : 60 circonscriptions où le PS soutient les candidats écologistes dès le premier tour, avec en ligne de mire une quinzaine de députés verts en cas de victoire de la droite en juin et jusqu'à 32 si la gauche remporte les législatives. «C'est un accord qui n'a jamais eu d'équivalent», se félicite Borgel.

Atterrissage. Mercredi soir, Hollande a minimisé les remous, estimant qu'un partenariat était «forcément» synonyme de «concessions». Pas bégueule, Cécile Duflot, dont l'atterrissage dans la 6e circonscription de Paris provoque un psychodrame avec des ramifications jusqu'au conseil régional d'Ile-de-France, salue la «bonne volonté» du PS. C'est, fait remarquer la patronne des écologistes à Libération, le prix à payer pour «compenser l'absence de proportionnelle».

Mais à Paris la fronde s'organise. Danièle Hoffman-Rispal, actuelle élue socialiste de la 6e circonscription, qu'elle avait conquise en 2002, dit qu'elle se représentera coûte que coûte et prédit l'hallali à sa