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Libération
DECRYPTAGE

L'UMP, le «courage» de se répéter

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Fin des 35h, «FBI» des prestations sociales ou lutte contre «l'assistanat»: revue des principales mesures économiques et sociales proposées par l'UMP pour 2012.
Jean-François Copé, à son arrivée à la première convention de projet de l'UMP, à Lambersart mardi. (Photo Philippe Huguen. AFP)
publié le 22 novembre 2011 à 19h43

«Le rendez-vous des pleutres» aurait fait mauvais effet: c'est donc sous le titre «Le rendez-vous du courage» que l'UMP a tenu sa première convention nationale de présentation du projet économique et social 2012 mardi soir à Lille, après une convention anti-PS affligeante. Le «courage», c'est celui nécessaire à «produire plus et dépenser moins», en s'inspirant de notre «voisin allemand» qui montre l'exemple grâce à «15 ans de réformes structurelles» qui permettent au pays de «profiter de la forte croissance mondiale, au lieu de pâtir de la mondialisation».

Ces premiers éléments du programme (voir le document complet en fin d'article) du parti majoritaire mêlent classiquement des formules un peu creuses («filières d'excellences», «PME conquérantes», «valoriser le travail des Français») et quelques propositions-chocs. Revue des principales, avec sous-titrages.

«Il faut sortir des 35h, en inventant une nouvelle démocratie sociale»

L'UMP commence fort: «Les partenaires sociaux ont mis en évidence que nous travaillons beaucoup moins que dans les autres pays européens et développés». Le patronat peut-être. Mais à la lecture de cette phrase, les syndicats ont dû sauter au plafond. Non pas par idéologie, mais tout simplement parce que cette affirmation -récurrente- de la majorité est fausse. Sur l'année 2009, selon l