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Libération
Décryptage

Le staff de Hollande colmate les brèches

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publié le 23 novembre 2011 à 0h00

Non, ça ne patine pas, «ça s'organise». Depuis le pataquès de l'accord avec les écologistes, l'équipe de François Hollande déploie des trésors sémantiques pour nier tout flottement dans la campagne du candidat socialiste à l'Elysée. Trois exemples d'exégèse :

Les sondages à la baisse

C'est «mécanique» pas «inquiétant». Analyse signée Gérard Le Gall, spécialiste des études d'opinion qui conseille Hollande de longue date : «on savait depuis l'été que Sarkozy allait remonter, c'est la séquence qui veut ça», avec la crise et le G20. Jusqu'en janvier, rien n'est vraiment cristallisé, donc pas de stress, plaide Le Gall.

Le siège de campagne Lâcher le QG choisi dans le cossu VIIe arrondissement de Paris, c'est une question «fonctionnelle» mais «absolument pas un problème de symbole». Reste que s'installer au cœur de la circonscription visée par François Fillon pour un loyer avoisinant les 100 000 euros pour cinq mois était délicat en ces temps de rigueur. D'autres propositions sont à l'étude, rive gauche. Dans l'intervalle, le candidat continue à squatter la Maison de l'Amérique latine, où il a convoqué la presse mardi pour lire un hommage à Danielle Mitterrand. Quatre minutes montre en main avant de tourner les talons, sans répondre aux journalistes.

L'agenda flottant Il n'est pas «à trous» mais «conçu pour offrir la réactivité nécessaire au candidat».