Tous les sondages leur prédisent le même score à la prochaine élection présidentielle : moins de 1%. Mais Philippe Poutou, le candidat du Nouveau Parti anticapitaliste (NPA), et Nathalie Arthaud, la représentante de Lutte ouvrière (LO), n'en démordent pas. Ils iront au bout. Poutou se dit même «plus sûr qu'Eva Joly» d'être présent au premier tour.
Christine Poupin, une de ses porte-parole, balaie d'un revers de main ces sondages et la perspective d'un score désastreux en avril 2012. «Notre candidat n'est pas encore connu, dit-elle. C'est normal qu'il fasse un tel score pour l'instant. Lors de sa première campagne, en 2002, Olivier Besancenot avait aussi commencé très bas pour finir à plus de 4%.»
«Energie». En plus de son déficit de notoriété et de son manque d'expérience, Philippe Poutou peine également à recueillir les fameuses 500 signatures indispensables à toute candidature. «On est entre 240 et 250 signatures, a-t-il indiqué hier sur France Inter. C'est une énergie considérable pour nous. Il y a un côté antidémocratique dans cette loi.» Christine Poupin se veut, elle, plus optimiste : «On y arrivera.»
Reste la question de l'intérêt de la présence du NPA à l'élection. «Ce qu'on veut, c'est faire une vraie campagne politique. C'est un moment où ce qu'on peut porter a de l'écho», insiste la porte-parole.
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