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Libération

Hervé Morin sur le pont pour la course à la présidentielle

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2012 . Depuis sa Normandie, le centriste a annoncé hier sa candidature. L’UMP a lancé une mise en garde contre la «dispersion des voix».
publié le 28 novembre 2011 à 0h00

Le parcours est fléché. Autant pour le cross de Berville-sur-Mer (Eure) que pour indiquer la direction de la manifestation du Nouveau Centre. Sous un chapiteau planté en bord de Seine, avec en toile de fond le pont de Normandie, Hervé Morin doit y faire l’annonce officielle de sa candidature à l’Elysée. Un lieu symbolique comme François Bayrou, son ancien mentor, en avait choisi un en 2007 pour s’élancer dans la course présidentielle, un village proche de son lieu de naissance, avec en arrière-plan la chaîne des Pyrénées.

Un cargo passe et l'annonce de cette candidature aussi, devant quelque 600 militants. «Je vous ai réunis aujourd'hui, au cœur de ma Normandie natale, pour vous faire part de ma décision d'être candidat à la présidence de la République», lance l'ex-ministre de la Défense sous les applaudissements. Dans sa démarche, contestée en interne par une partie de ses troupes, le patron de la formation centriste, alliée de la majorité, a reçu le matin même le soutien de 17 parlementaires sur 34. Le député de l'Eure ambitionne de porter des idées nouvelles qu'il ne voit «chez aucun de [ses] concurrents déclarés». Et lui aussi de revenir sur la situation des comptes publics pour prôner la nécessité d'un effort national. Avec, selon lui, une seule solution : «Les 37 heures de travail hebdomadaire dans le privé comme dans le public. Elle aura un impact concret et rapide : l'amélioration de notre croissance, la réduction immédiate de nos déficits.»