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Libération
Récit

Suite 2806 : retour à la case complot

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L'affaire DSKdossier
Après des révélations américaines controversées sur l’affaire DSK, l’UMP parle de «thèse grotesque».
publié le 28 novembre 2011 à 0h00

«L’affaire DSK» n’en finit pas de rebondir et de susciter des réactions sur un éventuel complot. L’origine de cette avalanche de communiqués et de déclarations qui ont fusé tout le week-end se nomme Edward Epstein. (voir la vidéo)

Ce journaliste américain de 71 ans se dit «

convaincu» que, le 14 mai, du côté du Sofitel de New York, on

a voulu

«faire capoter»

la candidature de l’ancien favori socialiste pour 2012. Il affirme, dans une enquête du magazine

New York Review of Books

, qu’un des téléphones Blackberry perdus de Dominique Strauss-Kahn a été piraté, et un de ses courriels privés lu par l’UMP. Et que DSK aurait été prévenu par une

«amie»

,

«documentaliste»

au parti sarkozyste, que son téléphone était sur écoute. Il prétend aussi qu’une vidéo de surveillance de l’hôtel montre deux hommes se réjouir et se congratuler

«pendant trois minutes»

, juste après avoir entendu la femme de chambre accuser DSK de l’avoir agressée sexuellement.

«En réalité ces

f

aits-là ont duré huit secondes»,

a précisé la société Sofitel, en ajoutant que

«les deux employés interrogés ont catégoriquement nié que cet échange ait quelque lien que ce soit avec M. Strauss-Kahn».

Samedi et hier, les responsables de la majorité se sont évertués à balayer toute idée de machination. «On est en vrai fantasme», a tonné le ministre de l'Intérieur, Claude Guéant, minimisant les affirmations du journaliste américain : «Qu'est