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Libération

Les partis font leurs comptes pour 2012

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Emprunt, cotisations, trésor de guerre… à chacun sa méthode.
publié le 1er décembre 2011 à 0h00

Comment les partis d'opposition prévoient-ils de payer la campagne présidentielle de leur candidat ? Le financement public garantit un remboursement minimal (lire ci-contre). Reste à trouver un préteur.

Au PS : «On a les ressources pour financer correctement la campagne de François Hollande sans dépasser le plafond», explique Régis Juanico, trésorier du PS et de la campagne. La moitié - 10 millions - sera empruntée par le candidat socialiste en attendant le remboursement par l'Etat. A côté, le PS a provisionné 8 millions depuis 2008. Pour le reste, les socialistes comptent sur le vivier des 800 000 électeurs de la primaire qui ont laissé leurs coordonnées pour «un appel à de petits dons, mais nombreux, comme l'UMP en 2007», ajoute Juanico. Qui précise que «l'opération primaire a été équilibrée» avec 5 millions de recettes et 4,5 millions de dépenses. Lesquelles peuvent être imputées au candidat Hollande ? «Le critère de la commission, c'est de déterminer s'il s'adressait aux Français en général ou aux électeurs de la primaire, mais cela concerne que quelques centaines de milliers d'euros.»

A EE-LV : Le budget de campagne d'Eva Joly est à l'heure de la décroissance. La candidate d'Europe-Ecologie-les Verts n'aura pas un kopeck de son mouvement, en difficulté financière. Dès qu'elle aura les 500 signatures, Joly ira à la banque emprunter 800 000 euros, somme qu'elle est assurée de récupérer même si el