Il l'affirme avec rage : non, il n'est pas un «ami» de DSK. Encore moins son «biographe officiel». D'ailleurs, ce n'est pas l'ancien patron du FMI qui le paye, mais son éditeur, martèle Michel Taubmann. Et, vendredi, ce «journaliste indépendant de 55 ans», comme il se présente, était ravi de pouvoir apporter une preuve supplémentaire, sinon de son impartialité, au moins de sa liberté par rapport à Dominique Strauss-Kahn, grâce au communiqué de ce dernier se démarquant de son livre Affaires DSK, la contre-enquête, à paraître jeudi. «Face à la multiplication récente d'interprétations d'événements me concernant, je tiens à affirmer que je ne suis engagé ni par les écrits ni par les déclarations ou témoignages de quiconque, souvent inexacts», écrit l'ex-ministre.
«Stupide».«Ce communiqué ne désavoue pas le témoignage que DSK m'a livré», analyse Taubmann. L'ex-patron du FMI a confié au journaliste pour la première fois sa version des faits dans l'affaire du Sofitel. Il lui a notamment raconté avoir eu avec la femme de chambre une relation «consentie mais stupide». Admis sa «vie sexuelle libre». Et conclu : «Ce jour-là [le 14 mai, ndlr], j'ai ouvert la porte à toutes les autres affaires.»«Ce communiqué de DSK signifie simplement qu'il ne porte pas la responsabilité du livre. Ça tombe bien, ce n'est pas lui qui l'a écrit, c'est moi !» s'amuse Taubmann, ancien militant