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Libération

Strauss-Kahn, ceci n’est pas un complot

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Le journaliste américain Edward Epstein, que «Libération» a rencontré, revient sur les zones d’ombre qui entourent l’affaire du Sofitel et alimentent les théories du piège.
Dominique Strauss-Kahn le 19 mai 2011 lors d'une audience à New York. (© AFP Richard Drew)
publié le 3 décembre 2011 à 0h00

Que s'est-il passé le 14 mai au Sofitel de New York ? Plus de six mois après les faits, de nombreuses interrogations subsistent sur les événements qui ont fait basculer le destin de Dominique Strauss-Kahn. Le week-end dernier, une enquête du journaliste américain Edward Epstein, dans la New York Review of Books, a relancé l'hypothèse d'un piège dans lequel serait tombé DSK, en évoquant la disparition de l'un de ses téléphones et en révélant l'existence d'une «danse de célébration» par deux employés du Sofitel. Dans son livre à paraître jeudi, Michel Taubmann, biographe et défenseur de l'ex-directeur du Fonds monétaire international, n'hésite pas, lui, à parler d'un complot auquel aurait participé Nafissatou Diallo. Une version avec laquelle DSK s'est cependant empressé de prendre ses distances, affirmant dans un communiqué n'être «engagé ni par les écrits ni par les déclarations ou témoignages de quiconque, souvent inexacts». Ses «explications», DSK dit les réserver à la justice «française ou américaine».

En attendant, Libération, qui a longuement rencontré Edward Epstein jeudi soir, revient sur les zones d'ombre et les mystères de l'affaire du Sofitel. Le journaliste affirme, au passage, ne pas avoir collaboré avec Taubmann et dit ne l'avoir rencontré qu'à deux reprises cet été.

Qu’est-il arrivé au Blackberry de DSK ?

La seule certitude, c'est qu'il a disparu le samedi 14 mai. Epstein a affirmé dans son enq