Une partie de la gauche déplore les annonces faites aujourd'hui à l'Elysée par le président de la République française et la chancelière allemande.
Benoît Hamon, porte-parole du Parti socialiste, a estimé que «l'austérité» était «la grande gagnante par KO» des propositions franco-allemandes pour sauver l'euro et a jugé que Nicolas Sarkozy avait «abdiqué» devant le «gouvernement conservateur allemand d'Angela Merkel». Selon lui, «sur tous les points durs de la position allemande - elle était contre les eurobonds, contre la modification du rôle de la Banque centrale européenne, pour un nouveau traité, et pour des sanctions automatiques - Mme Merkel a obtenu aujourd'hui une grande victoire». Et Hamon d'ajouter que «le choix de répondre par un nouveau traité à la crise n'est pas le bon, parce que ce nouveau traité confirme un abandon de souveraineté de la France vers la technocratie européenne». Benoît Hamon a par ailleurs regretté que «demain notre décision de mettre en oeuvre telle ou telle politique d'éducation ou de santé sera soumise à la permission de la commission européenne et, si nous nous en affranchissions, à une sanction de la Cour de justice européenne, comme l'a confirmé Mme Merkel».
Eva Joly, candidate d'Europe Ecologie-Les Verts à la présidentielle a affirmé que «la solidarité n'a pas été au menu du déjeuner Merkel-Sarkozy». Selon elle, cet accord «insis