Claude Guéant a lancé, hier, une nouvelle polémique. Dans un entretien au Journal du dimanche, le ministre de l'Intérieur a affirmé qu'en 2006 «Dominique Strauss-Kahn avait été contrôlé au bois de Boulogne par des fonctionnaires en charge de la surveillance de cet endroit, lors d'un contrôle de routine». Guéant précise qu'il n'existe malgré tout «aucune procédure à ce sujet». Et donc a priori aucune raison d'évoquer cet épisode…

La sortie de Claude Guéant a donc provoqué un tollé. Après qu'un des avocats de DSK a dénoncé «l'exploitation politique d'un banal contrôle de routine», le député socialiste Jean-Christophe Cambadélis s'est interrogé sur les véritables motivations du ministre de l'Intérieur : «En quoi DSK est-il encore un danger pour le pouvoir ? Que cherche-t-on ? Pourquoi veut-on en rajouter et en rajouter encore ? Quelle est la raison réelle de cette traque ? De quel secret DSK est-il dépositaire qui menacerait le pouvoir ? Claude Guéant en fait trop ! Cela finit par être suspect.»

Interrogé sur Radio J, le député Julien Dray (PS) en a rajouté, considérant «qu'à force de vouloir en permanence relancer un certain nombre de polémiques et de diversions on peut se poser la question de savoir si on n'a pas quelque chose à cacher au plus haut sommet de l'Etat».

Un autre député socialiste, Jean-Jacques Urvoas, a de son côté pointé un aspect encore plus troublant. En mai, après que le journal le Monde a évoqué une not