Nicolas Sarkozy a affirmé qu'un président de la République ne devait «pas simplement s'occuper des grands problèmes stratégiques» mais «aussi de la vie quotidienne» des gens, lundi à La Défense où il était arrivé en RER, qu'il avait pris à Vincennes (Val-de-Marne).
Le chef de l'Etat s'exprimait au CNIT à La Défense sur la «modernisation des transports urbains», à l'occasion de la mise en service de nouvelles rames du RER A, l'une des lignes les plus complexes à faire fonctionner du réseau francilien, avec plus d'un million de passagers par jour.
C’est cette ligne qu’il avait empruntée peu auparavant, à partir de Vincennes, pour se rendre à La Défense, un trajet de près d’une demi-heure qu’il a effectué en compagnie des dirigeants de la RATP et de la SNCF, Pierre Mongin et Guillaume Pepy, co-exploitants de cette ligne. Au cours du trajet, il s’est entretenu avec des agents de la RATP, de la SNCF et avec des usagers, selon l’Elysée.
«Je connais vos difficultés»
«Le chef de l'Etat ne doit pas simplement s'occuper de la vision, des grands problèmes stratégiques. Il doit aussi s'occuper de la vie quotidienne des gens», a assuré Nicolas Sarkozy, devant un amphythéâtre bondé par des élus et salariés de la SNCF, RATP et RFF (Réseau ferré de France).
«Je sais bien qu'en tant que chef de l'Etat, je dois vous défendre lorsque vous êtes injustement attaqués. On vous a demandé beaucoup (…) La double réforme des régimes de retraite, spéciaux et général. J'assume la décision qui a é