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Libération
Récit

La garde rapprochée de Mélenchon tire sur Hollande

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Deux proches du candidat Front de gauche à la présidentielle dénoncent «le mépris» et la «politique de rigueur» du candidat PS.
François Hollande et Jean-Luc Mélenchon (ici à Paris en 2002). (Reuters)
publié le 6 décembre 2011 à 15h24

La garde rapprochée de Jean-Luc Mélenchon veille au grain. Deux lieutenants du représentant Front de gauche à la présidentielle ont dégainé leurs communiqués à peine François Hollande avait-il quitté l'antenne de  France Inter. Ce dernier avait déclaré à la radio qu'il n'irait pas «sur une estrade faire un duel avec la candidate écologiste, le candidat du Front de gauche ou un candidat de l'extrême gauche» et qu'il n'était donc pas question qu'il réponde positivement à «l'offre public de débat» de Mélenchon.

Le premier à tirer, Alexis Corbière, secrétaire national du Parti de gauche (PG) et conseiller de Paris, a critiqué «cette réponse pleine de mépris. Elle dit très clairement le cas que le candidat du PS fait de la démocratie. Débattre publiquement n'a rien d'un spectacle ni d'un combat mortel, c'est la condition élémentaire pour que nos concitoyens puissent élaborer librement leur choix en 2012 [...] Deux cohérences leur sont présentées à gauche : celle du Front de gauche qui défend la relance de l'activité et celle de François Hollande, partisan de l'austérité.»

«Il se couchera comme M. Papandréou»

L'élu du XIIe arrondissement fut suivi, vingt minutes plus tard, d'Eric Coquerel, responsable PG et «conseiller spécial» de Mélenchon: «François Hollande a en